Nourrir l’intellect de façon mesurée et pertinente avec des modèles, des concepts, des réflexions philosophiques, des grilles d’analyses… mais toujours rattachés aux situations, aux problématiques, et aux questionnements des participants, toujours ancrés dans la vraie vie : ni abstraits, ni emphatiques, ni imaginaires.
Nos échanges avec les participants sont simples et pragmatiques : la réalité est bien trop passionnante – parfois « pénible » certes mais toujours riche– pour vouloir s’en passer.
L’émotion est nécessaire à la prise de décision :
Alors quelles émotions président à l’apprentissage chez CEDRE ?
Tout d’abord la joie portée par notre bonne humeur, notre goût pour la vie et pour les autres, notre conviction que l’apprentissage est une chose important mais pas grave, qu’apprendre quand on est « grand » est une magnifique opportunité et que, si on s’y met, demain sera meilleur qu’aujourd’hui (Ô optimisme quand tu nous tiens !)
Et encore la surprise, le plaisir suscités par les expériences que l’on propose. L’émotion est en effet un marqueur mnésique : elle est nécessaire à la mémorisation. Notre recours à la ludopédagogie permet à la fois d’ancrer les apprentissages grâce à des émotions positives et grâce à la mémoire du corps.
Mettre son corps en état de recevoir de l’information : évacuer les tables qui contraignent, travailler assis puis debout, se déplacer pour faire des groupes puis des expériences, bouger…
Nous fixons plus facilement les contenus s’il est possible de les échanger avec autrui : la verbalisation favorise la mémorisation.
A nouveau, les détours pédagogiques permettent d’expérimenter et d’ancrer l’apprentissage de pratiques professionnelles par des moyens détournés, sans prise de risque. Les apprenants maintiennent également plus longuement leur attention s’ils profitent de supports et de modalités pédagogiques ludiques et variées.